Les normes imposées aux femmes

Voici les mannequins grande taille les plus en vogue du moment ! – Télé Loisirshttps://photo.programme-tv.net/voici-les-mannequins-grande-taille-les-plus-en-vogue-du-moment-12782

Après les normes de la minceur, les normes des formes généreuses mais pas trop ou, là où il faut ! C’est tout simplement imposées de nouvelles normes inatteignables !

Que l’on valorise la minceur ou les formes généreuses, dans les deux cas, cela constitue une forme de maltraitance vis à vis du corps qui entraine des conséquences néfastes : détester son corps ou chercher à le contrôler. Les études récentes révèlent qu’une jeune fille sur deux a une relation difficile avec son apparence physique. C’est notre rôle, professionnel de santé mais aussi parents d’apprendre aux enfants, dès petit, à ne pas juger le corps des autres, en étant des exemples pour eux dans cet état d’esprit.

Le mythe de la volonté

Très souvent lorsque j’accompagne mes patients dans le changement, cette phrase revient souvent « je manque de volonté » ou « je n’ai aucune volonté « …
Lorsque l’on veut changer quelque chose dans son comportement, nous nous y prenons mal : la croyance que tout repose sur la volonté est fausse et très culpabilisante.

Je vous laisse découvrir cette courte vidéo qui lève le mythe de la volonté

https://www.youtube.com/watch?v=EfSLF7TJgssrveau – Dialogue avec Kevin Finel

La satiété et le rassasiement : quelle différence?

La satiété correspond à la disparition totale de la sensation de faim. Autrement dit, la disparition des signaux de faim. La satiété est alors atteinte parfois au bout de quelques bouchées seulement !

Le rassasiement correspond, au cours du repas, à la diminution du plaisir de consommer un plat ou un aliment. Il peut alors de définir par la disparition de l’envie de manger.

Le rassasiement est donc le signal qui annonce la fin de la prise alimentaire. Il peut être reconnu rapidement ou plus tardivement.

Il faut toujours quitter un repas lorsque le rassasiement est reconnu donc, lorsque que l’envie de manger disparait. Nous pouvons ne plus avoir faim (la satiété) mais en ayant toujours l’envie de manger et donc, dans ce cas, il faut continuer la prise alimentaire.

Pour reconnaitre le rassasiement, il est important de manger en restant attentif à ses repas, déguster sans faire autre chose : limitant alors les distractions. La télévision, les téléphones ont une place importante dans nos vies mais, il ne faut pas oublier que le repas doit se faire dans le calme, dans un cadre agréable. Grâce à cela, la reconnaissance du rassasiement sera plus simple !

« Gros » n’est pas un gros mot, de Daria Marx & Eva Perez-Bello

Je vous invite à lire ce livre qui aborde une discrimination ordinaire aujourd’hui. Ce livre a été l’une de mes premières lectures sur le thème de la grossophobie. Ce livre est un témoignage poignant de ce que vivent et subissent les gros, dans notre société actuelle.

Bonne lecture !

Avoir un corps de Brigitte Giraud

 » ça commence avec une parole de ma mère, désignant le sandwich que je viens de me confectionner avec une épaisse couche de beurre, elle espère que je ne vais pas « manger tout ça ». Comme je la toise du haut de mes 13 ans, elle ajoute que je vais prendre des formes (…). Je comprends aussitôt mais, je mange à ma faim : pain, beurre, saucisson comme tous les jours à l’heure du goûter. Je comprends et puis je doute, et, pour la première fois, je regarde mon corps comme un objet sur lequel je peux agir. Cette phrase de ma mère, sa mise en garde brutale me signifie que je peux décider, je peux maitriser cette matière là. C’est le jour où mon corps existe, il m’appartient. C’est le commencement du tourment puisque désormais je vais y penser (…). Cette idée est un poison, le début de l’inquiétude ».

Mettre son corps en mouvement…

Sofiane Chalal est danseur, chorégraphe, comédien et souffre d’obésité. Jamais, il n’aurait pensé que son corps « hors norme » lui permette de créer, de danser. Il lève les idées reçues telles que « les gros sont des fainéants » ou encore « les gros ne peuvent pas bouger ou pratiquer une activité physique »…
Aujourd’hui ce corps atypique qu’il a souvent mal aimé, ce corps qui a subi des moqueries, est devenue sa force.

Je vous invite à l’écouter et à le regarder https://www.youtube.com/watch?v=Q9ctRA74gvY

Stéphanie Pihéry : « Les régimes à répétition, la voie toute tracée vers l’obésité »

J’ai affiché en salle d’attente le témoignage de Stéphanie Pihéry. Vous trouverez l’intégralité de son témoignage ainsi que son documentaire sonore « Mon corps opératoire » en cliquant sur le lien ci dessous.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/portrait-j-ai-mis-du-temps-a-dire-je-suis-obese-anatomie-d-un-combat-contre-la-grossophobie-2723882.html

Qu’est ce que le poids d’équilibre?

Très souvent en consultation, j’aborde le poids d’équilibre, en précisant aux patients que nous ne choisissons pas notre poids. Nous avons tous un poids d’équilibre. Mais qu’est ce que c’est ?

  • Ce poids est variable d’une personne à une autre et c’est pourquoi il existe, entre les individus, une diversité de corpulence comme il existe une diversité pour la couleur des cheveux, pour la taille etc.
  • Ce poids dépend de notre génétique : selon les études, il dépend de 70% de notre génétique.
  • Ce poids peut varier naturellement de plus ou moins 1 à 2 kgs au cours de la vie mais, il peut aussi varier plus franchement par une multiplication des cellules adipeuses (notamment par la multiplication des régimes entrainant des rebonds du poids, les effets « yoyo » !).
  • Ce poids, c’est celui que nous avons sans contrôle alimentaire et sans efforts sportifs à outrance !
  • Ce poids d’équilibre ne correspond pas toujours aux normes imposées par un IMC inférieur à 25 et, ce poids peut ne pas nous plaire !

La métaphore de la plante verte.

Comment faites vous pour réussir à avoir une belle plante ? Certainement que vous l’arrosez suffisamment mais pas trop, que vous l’exposez au soleil mais pas trop, vous lui mettez de l’engrais en quantité suffisante mais pas trop… vous prenez soin d’elle.

Revenons sur l’arrosage : il est conseillé de l’arroser « quand elle est en a besoin ». Si la plante manque d’eau, la plante pourrait se fâner, se dessécher et mourir. A l’inverse, un excès d’eau chasse l’oxygène présent dans la terre où poussent les racines, cela entrainera alors la mort de la plante. Dans les deux cas, dans le manque ou l’excès, il y aura des conséquences négatives sur l’épanouissement de la plante.

Un arrosage judicieux, une attention portée à la plante permettra son épanouissement !

En résumé, apprendre à comprendre ses propres besoins ( faim/rassasiement…) pour s’épanouir !