Les flocons d’avoine au petit déjeuner.

Lors d’un atelier nutritionnel, les participants ont abordé la consommation des céréales pour le petit déjeuner. Je déconseille fortement la consommation de céréales transformées du commerce : perdant tout leur bénéfice nutritionnel par un ajout excessif de matières grasses et de sucres.

J’ai suggéré l’idée d’utiliser les flocons d’avoine que l’on achète au naturel et que l’on agrémente soi-même de fruits secs ou morceaux de fruits frais, mais aussi avec des fruits oléagineux : amande, noix, noisettes. Bref, une façon de faire son muesli maison plutôt que de l’acheter tout prêt qui est beaucoup trop calorique avec ses apports de lipides (graisses) et de glucides (sucres) trop importants.

Intérêt nutritionnel des flocons d’avoine :

Apport de glucides à Index Glycémique bas donc effet rassasiant et effet de satiété plus long. Une énergie diffuse sur le long terme !

Céréales complètes, l’écorce de l’avoine a été conservé donc les antioxydants, fibres, vitamines et minéraux aussi ! On peut donc qualifier les flocons d’avoine d’aliment santé, jouant un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires !

Comment préparer les flocons d’avoine pour le petit déjeuner ?

Les consommer cuits sera plus digeste cependant leur index glycémique sera plus élevé. Faire gonfler les flocons d’avoine dans du lait ou dans de l’eau environ 30mn dans une casserole (à faire la veille pour le lendemain matin) ou, au micro-onde : c’est plus rapide : 1 à 2 mn. Puis, agrémenter les flocons d’avoine de fruits oléagineux : noix, noisette ou amande. Saupoudrer de quelques fruits secs : raisins secs, morceaux de figues sèche ou dattes… Ajouter une cuillère à café de miel.

Voilà un petit déjeuner riche en fibres, vitamines et minéraux… idéal en période hivernale et idéal aussi pour les enfants, en remplacement des céréales transformées du commerce !

Les bleuets

J’ai eu la chance récemment de goûter à un thé vert aux bleuets sauvages, venant tout droit du Québec! J’aime ce mélange de l’amertume du thé vert et la douceur du bleuet. Riche en goût et formidable mélange d’antioxydants.

Qu’ils soient sauvages ou cultivés, frais, congelés ou en jus, ces beaux fruits bleus sont particulièrement riches en vitamine C. Champion des antioxydants, parmi une vingtaine de fruits, le bleuet se classe  premier pour sa capacité antioxydante. Suivent de près la canneberge, la mûre, la framboise et la fraise. N’hésitez pas à colorer vos assiettes de ce petit fruit afin d’aider votre organisme à combattre les radicaux libres. Le bleuet sauvage aurait une capacité antioxydante encore plus élevée que le bleuet cultivé. Les flavonoïdes sont les antioxydants les plus puissants du bleuet, permettant de prévenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de diverses maladies chroniques.

Bleuet sauvage : Au Québec, la cueillette du fruit sauvage continue de se pratiquer à grande échelle dans les secteurs où l’on a récemment effectué des coupes forestières ou qui ont été incendiés. Les cueilleurs couchent en forêt, sous la tente ou dans des abris temporaires. Souvent, des familles entières se livrent à cette activité pendant tout un mois. Le bleuet est l’une des rares baies sauvages.

Pour faire le plein d’antioxydants grâce aux bleuets, allez visiter les quelques idées de recettes…

 

 

Consommation de poisson et méthylmercure

 

Selon l’ANSES  – Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation, de l’environnement et du travail

«  A haute dose, le méthylmercure est toxique pour le système nerveux central de l’homme en particulier durant son développement in utero et au cours de la petite enfance. La consommation de poisson constitue la principale source d’exposition alimentaire de l’homme au méthylmercure. Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons, l’Agence a évalué les risques liés à cette substance afin de déterminer des fréquences de consommation de poisson sans risque pour la santé à cet égard (…) »

Les recommandations selon l’ANSES

« Depuis 2002, l’Agence a rendu 3 avis pour évaluer le risque sanitaire lié à la consommation de poissons contaminés par du méthylmercure. Au fil de ses avis, l’Agence a affiné et précisé ses recommandations au regard de l’évolution des valeurs guides internationales et des données disponibles sur le mercure, sur la consommation alimentaire des différentes catégories de population et sur la contamination des différents types de poissons.

Pour l’ensemble de la population, l’Anses estime que la consommation de poissons ne présente pas de risque pour la santé au regard du risque lié au méthylmercure. En effet, l’apport de la population en méthylmercure est inférieur à la dose journalière tolérable(1) définie par l’Organisation mondiale de la santé.

Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons (acides gras essentiels, protéines, vitamines, minéraux et oligoéléments), l’Agence recommande :

  • de consommer du poisson deux fois par semaine dont les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, anchois, truite fumée, hareng…) ;
  • de diversifier les espèces de poissons consommées.

Pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants en bas âge (moins de 30 mois), l’Agence recommande de prendre des précautions particulières :

  • éviter à titre de précaution de consommer les poissons les plus contaminés : requins, lamproies, espadons, marlins  (proche de l’espadon) et sikis (variété de requin)
  • limiter la consommation de poissons susceptibles d’être fortement contaminés(2) à 150 g par semaine pour les  femmes enceintes et allaitantes et à 60 g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois. »

(1) La dose journalière tolérable est la quantité de substance qui peut être quotidiennement ingérée par le consommateur sans effets néfastes pour sa santé.

(2) baudroies ou lottes, loup de l’Atlantique, bonite, anguille et civelle, empereur, hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée, grenadier , flétan de l’Atlantique, cardine, mulet, brochet, palomète, capelan de Méditerranée, pailona commun, raies, grande sébaste, voilier de l’Atlantique, sabre argent et sabre noir , dorade, pageot, escolier noir ou stromaté, rouvet, escolier serpent, esturgeon, thon …